La Voix au Chapitre

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Le 19 au 20 novembre à Kigali, la 46e Conférence ministérielle de la Francophonie délègue le prochain Sommet de la Francophonie au Cambodge et adopte l’Appel de Kigali.

 

 

L’Appel de Kigali

 

« 30 ans après Beijing », la Conférence se déroule sous le thème de la diversité, de l’inclusion et de la solidarité, visant à rappeler la nécessité d’une unité de la Francophonie et de l’engagement de ceux qui la peuple. Après trois jours de discussions, les échanges ont culminés avec l’adoption de l’Appel de Kigali – un texte qui ambitionne d’améliorer la collecte de données sur l’égalité homme-femme dans l’intérêt d’améliorer la participation des femmes, reconnaître leur travail non rémunéré et réintégrer l’égalité dans les politiques publiques de l’espace francophone. Ce document souhaite réitérer l’engagement des pays membres pour le multilatéralisme, la promotion de la langue française et le développement durable de l’espace francophone au sein d’un monde quelque peu perturbé. La secrétaire général, Louise Mushikiwabo, centre cette lutte sur cinq principaux axes : la lutte contre les discriminations et les violences, la lutte pour une accessibilité à l’éducation et à la formation notamment dans les secteurs technologiques qui émergent, pour une autonomisation économique féminine, pour la participation des femmes aux décisions et, enfin, pour l’institutionnalisation de l’égalité.

 

 

« La 46e Conférence ministérielle de la Francophonie est l’occasion de saluer la contribution des femmes » – Louise Mushikiwabo

 

 

Classé 39e dans l’indice mondial de l’égalité et avec une majorité parlementaire féminine (soixante-trois pourcent), le Rwanda s’affiche comme un modèle de parité quasi totale dans la gouvernance et les services sociaux. L’OIF souhaite étendre ces valeurs aux autres pays francophones, visant un avenir féminin pour la Francophonie. Actuellement, trente-deux pourcent des femmes âgées de quinze à quarante-cinq ans subissent des violences basées sur le genre, deux tiers des femmes actives travaillent dans des emplois informels et, dans les secteurs STIM, seulement trente-trois pourcent des employés sont des femmes. L’Appel de Kigali permet donc une réaffirmation de l’engagement des communautés à renforcer l’égalité femme-homme.

 

Classé 39e dans l’indice mondial de l’égalité et avec une majorité parlementaire féminine (soixante-trois pourcent), le Rwanda s’affiche comme un modèle de parité quasi totale dans la gouvernance et les services sociaux. L’OIF souhaite étendre ces valeurs aux autres pays francophones, visant un avenir féminin pour la Francophonie. Actuellement, trente-deux pourcent des femmes âgées de quinze à quarante-cinq ans subissent des violences basées sur le genre, deux tiers des femmes actives travaillent dans des emplois informels et, dans les secteurs STIM, seulement trente-trois pourcent des employés sont des femmes. L’Appel de Kigali permet donc une réaffirmation de l’engagement des communautés à renforcer l’égalité femme-homme.

 

Crédit : OIF

 

Un avenir à Siem Reap

 

Ce rendez-vous à également permis aux ministres de désigner le Cambodge comme pays hôte, délégant la présidence de la 47e Conférence ministérielle et du 20e sommet de la Francophonie prévus en 2026. Cette transmission importante à été saluée par les membres de l’espace francophone, cristallisant l’ouverture de la Francophonie vers l’Asie.

 

Ce rendez-vous à également permis aux ministres de désigner le Cambodge comme pays hôte, délégant la présidence de la 47e Conférence ministérielle et du 20e sommet de la Francophonie prévus en 2026. Cette transmission importante à été saluée par les membres de l’espace francophone, cristallisant l’ouverture de la Francophonie vers l’Asie.

 

 

« Je voudrais dire que cette passation de présidence ne symbolise pas seulement le transfert de responsabilité, elle réaffirme surtout l’attachement constant du Cambodge depuis 1970 aux valeurs de dialogue, de solidarité, de paix qui fondent notre communauté » – Sokhonn Prak, vice-président ministre et minsitre des Affaires étrangères Cambodge

 

 

En seconde instance, la Conférence marque l’ouverture au dépôt des candidatures pour le poste de secrétair(e) général(e) de la francophonie pour le mandat de 2026-2030. Les multiples délégations des pays francophones applaudissent le bilan positif du mandat de la secrétaire générale, laissant entrevoir une éventuelle candidature de Louise Mushikiwabo pour un second mandat.

La discussion s’achève avec l’adoption de l’Appel de Kigali et la transmission au Cambodge de la prochaine Conférence ministérielle, ouvrant un cycle nouveau qui place les femmes, la jeunesse, la technologie au cœur de leurs préoccupations, dans une organisation résolument tournée vers l’avenir.