L’affrontement gréco-turc : les enjeux contemporains d’un conflit séculaire

Zone d’échange ou zone d’affrontement ? La mer Egée a souvent été une zone de confrontation, objet de toutes les revendications territoriales, entre la Grèce et la Turquie sur fond de rivalité culturelle, religieuse et énergétique. Le conflit pourrait connaître une nouvelle tournure alors que la question de l’appartenance de la Turquie à l’OTAN se pose de plus en plus ; les élections du mois de mai 2023 et le conflit en Ukraine devraient rebattre les cartes.

Une rivalité antique

Le conflit gréco-turc prend ses racines il y a presque un millénaire, au XIe siècle, avec l’arrivée en Anatolie, des Seldjoukides, un peuple d’origine turque et converti à l’islam.

Région historiquement dominée par des peuples hellénisés[1], leur installation ne se fait, non sans heurts, qu’au détriment de l’Empire romain d’Orient, de surcroît chrétien, creusant ainsi, à partir de la bataille de Manzikert[2] en 1071, une faille civilisationnelle dont la « dynamique de haine »,[3] n’est pas endiguée par la naissance historique des Etats grecs et turcs modernes car « chacun est né d’une guerre d’indépendance menée contre l’autre », explique Joëlle Dalègre[4], maître de conférences-HDR à l’INALCO.

D’une part, la Grèce s’est construite sur « la Grande Idée », ou Megali Idea, qui consistait à rassembler toutes les minorités et territoires grecs dans un même Etat-nation. « Il s’agit d’un irrédentisme lyrique qui se greffe sur des croyances populaires anciennes, de nature eschatologique quant au destin des empires et notamment de l’Empire ottoman et qui prévoit le rétablissement de l’Empire romain d’Orient »[5], observe Hervé Georgelin, docteur en histoire, sous l’égide de la religion orthodoxe qui constitue le trait d’union des Grecs du pourtour méditerranéen. En opposition à l’Empire Ottoman puis à la Turquie, le nationalisme grec a donc pris « […] la forme de la guérilla et de la mobilisation des esprits pour gagner les orthodoxes à la cause nationale grecque ».

D’autre part, la Turquie moderne s’est construite sur une humiliation, issue du démantèlement de l’empire Ottoman par le traité de Sèvres en 1920, imputé aux Occidentaux. De cette humiliation est né le « syndrome de Sèvres » que l’on peut définir comme « […] la crainte sans cesse réactivée d’une dislocation du territoire de la république [turque], sous l’effet du travail occulte d’ennemis intérieurs (essentiellement les minorités ethniques et religieuses) et extérieurs […] », explique Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l’IFRI[6].

Ainsi, Grèce et Turquie se construisirent sur une « conception victimaire […] et vengeresse de l’autre »[7], complète Joëlle Dalègre. Pour autant, les différends ont parfois été mis en sommeil au cours de l’histoire, notamment lors de la république turque qui aura permis aux dirigeants turc et grec, Mustafa Kemal Atatürk et Elefthérios Venizélos, de passer un pacte « d’amitié, de neutralité et d’arbitrage », dès 1930 visant à faire face aux menaces extérieures, italiennes et bulgares en particulier[8].

 

Un conflit régional sur le fond néo-impérialisme turc

Nonobstant des débuts prometteurs, les relations gréco-turques périclitent fortement à l’avènement de la décennie 70, période marquée, en Turquie, par une renaissance de l’Islam politique qui revêt divers avatars jusqu’à celui que l’on connaît aujourd’hui, l’AKP[9], hégémonique depuis 2014 et incarné par le président Erdogan, sorte de « héros néo-islamiste [dont] le projet personnel pourrait désormais se résumer à deux éléments : asseoir la puissance turque et construire une société homogène dont l’Islam serait le liant »[10], soutient Dorothée Schmid. Seule entrave à l’islamisme en Turquie depuis Atatürk, l’armée, pilier du kémalisme (laïc) est également restructurée au lendemain du putsch du 15 juillet 2016. Emile Bouvier, analyste et cartographe, dénombre pas moins de « 50 % des officiers, 26 % des sous-officiers, 17 % des militaires de rang, 5 % des civils de la défense et 2 % des officiers généraux »,[11] a être limogés lors de ces purges.

Conciliant deux entités jusqu’alors drastiquement opposées, le président Erdogan reprend, déforme et applique à son compte les vers de Ziya Gökalp, poète et membre fondateur de la Turquie moderne : « les minarets seront nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées seront nos casernes et les croyants nos soldats »[12].

Le rapport de force semble clairement en défaveur de la Grèce, qualifié de « petit pays […] qui ne pourra se protéger seul »,[13] par Didier Billion, directeur adjoint de l’Iris, face à une armée turque, qui, par « le développement toujours croissant de l’industrie nationale de l’armement, concomitante au développement d’armement de plus en plus sophistiqué, à l’instar des drones, pourrait [la] consacrer […] comme une armée de référence dans les années à venir […] »[14], allègue Émile Bouvier.

Prônant une politique étrangère s’apparentant à un néo-impérialisme turc, un « néo-ottomanisme »[15], le président Erdogan utilise sa grande capacité militaire pour imbriquer la religion aux enjeux de son temps, la mer et ses ressources.

 

L’énergie en Méditerranée : une nouvelle dimension à un conflit thalassocratique

La découverte de nouvelles richesses en mer Méditerranée orientale élève le conflit gréco-turc a une dimension thalassocratique dont les heurts sont autant juridiques, énergétiques, économiques, politiques que militaires.

Zone étroite, la mer Egée est disputée par les factions hellènes et turques. Pour la Grèce, le principal argument reste la convention de Montego Bay qui, depuis, 1982, lui permet d’asseoir sa souveraineté sur la majorité de la mer Egée jusqu’à en faire un « lac grec »[16], explique Didier Billion, augmentant, par la même, le sentiment d’encerclement de la Turquie.

Non-signataire de la convention de Montego Bay, la Turquie conteste des possessions grecques en mer Egée et revendique la souveraineté sur une partie des îles. « Ces revendications s’appuient notamment sur la stratégie de la « Patrie bleue » (Mavi Vatan), consacrée par le président Erdogan en septembre 2019 et en application de laquelle la Turquie revendique un large espace de 462 000 km2 autour de la péninsule anatolienne, en contradiction avec les droits souverains revendiqués par la Grèce et par Chypre », précise un rapport du Sénat[17].

Et d’ajouter : « Développée au sein de l’administration militaire turque par les amiraux C. Gürdeniz, C. Yayci et S. Polat, la doctrine de la « Patrie bleue » est construite autour de l’idée que la vulnérabilité de l’Empire ottoman aurait résulté de son incapacité à devenir une puissance maritime et a pour objectif de faire de la Turquie une grande puissance maritime sur le plan militaire et économique en faisant émerger une « civilisation bleue » (Mavi Uygarluk) ». Choisir une doctrine portée par des partisans du laïcisme kémaliste – à l’instar de personnages comme Cem Gürdeniz et Cihat Yaycı – peut sembler contre-intuitif pour un président comme Erdogan qui remet l’Islam au-devant de la scène mais cela lui permet de prendre la Grèce pour cible et par conséquent de fédérer les Turcs.

Toujours en mer, les nouvelles découvertes gazières en Méditerranée orientale nuisent à l’apaisement des tensions entre les pays de la zone et en particulier entre la Grèce et la Turquie, notamment lorsqu’il s’agit de choisir le lieu de passage des gazoducs. « Les deux principales infrastructures envisageables sont soit de relier les gisements à la Turquie par le terminal de Ceyhan, soit de relier les gisements à la Grèce en passant par le sud de Chypre et par la Crète avec le projet de gazoduc de 2 000 kilomètres EastMed, dont certains tronçons seraient sous-marins »[18], partagent les sénateurs ; un projet dont les Etats-Unis se sont retirés en 2022 pour cause « [d’]incertitudes sur sa viabilité économique et la durée nécessaire à sa construction ».

Le différend bilatéral et thalassocratique qui oppose la Grèce et la Turquie sur fond de rivalité navale et énergétique pourrait ainsi rapidement s’étendre, avec l’implication de puissances internationales.

 

La cristallisation des enjeux internationaux

Le conflit régional s’est progressivement étendu, avec l’implication politique et militaire de puissances régionales et internationales, en soutien aux belligérants.

Dans cet affrontement latent face à la Turquie, la Grèce reçoit le soutien de la France (et de l’Union européenne) dont la voix est portée par le président Emmanuel Macron. À l’occasion du discours commémorant le bicentenaire de la guerre d’Indépendance, en 2021, il avait évoqué un attachement indéfectible à la Grèce. « Avec l’enthousiasme des premiers philhellènes […], ses valeurs nous les portons toujours […] quand les moments de tensions réapparaissent, quand l’angoisse se fait jour […]. Nous sommes là et nous serons là à vos côtés […] quand la menace revient, parce que votre liberté, c’est la nôtre. »[19]. La proximité culturelle donne lieu à une coopération diplomatique et militaire bilatérale. Il importe en effet « […] pour la Grèce de garder des liens spéciaux avec les puissances qui ont contribué militairement à la victoire des révolutionnaires. Notre relation avec la France a joué un rôle prépondérant dans la culture du peuple grec »[20], professe Babis Papadimitriou, député grec.

Concrètement, cette coopération franco-grecque s’inscrit dans un partenariat militaro-économique dans lequel, pour un montant de 5,5 milliards d’euros,  24 Rafales ainsi que 3 frégates (FDI) françaises ont été vendus, entre 2021 et 2022, à la Grèce, par l’intermédiaire des groupes Dassault Aviation et  Naval Group et dont le déploiement, à l’été 2023, permettra de « […] garantir la souveraineté et l’indépendance opérationnelle de la Grèce […] »,[21] déclare Éric Trappier, directeur général de Dassault Aviation. Cette annonce sonne comme « une confirmation de la percée française dans l’équation gréco-turque, qui semble par ailleurs compatible avec le retour américain dans la région », rapporte la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques[22].

Ainsi, la Grèce reçoit des soutiens occidentaux tandis que la Turquie semble, quant à elle, relativement isolée dans ce conflit. « C’est dans ce contexte de recomposition – donc d’incertitude – que R. T. Erdogan tente, pour sa part, d’accélérer la normalisation de ses relations avec certains acteurs régionaux : Israël, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis. L’inquiétude grecque sur la fin possible de l’isolement turc n’est donc pas infondée »[23], explique Aris Marghélis, chercheur associé au centre de Droit maritime et océanique.

L’appartenance des deux belligérants à l’OTAN pourrait être un motif d’apaisement pour les années à venir mais c’est sans compter le double-jeu de la Turquie qui n’hésite pas à entretenir des liens privilégiés avec la Russie et à s’émanciper de la tutelle de l’OTAN en refusant par exemple d’appliquer les sanctions émises contre la Russie depuis la reprise de la guerre russo-ukrainienne. Cette indépendance de la politique turque pourrait-elle conduire à une sortie de la Turquie de l’OTAN ?

La question reste en suspens car ça « […] reviendrait à jeter Ankara dans les bras de Moscou et de Pékin »[24], détaille Pierre Vallée, officier et politologue français, faisant perdre à l’OTAN « […] une force armée nombreuse, un contributeur précieux à ses opérations et activités […] » et dont le traité de 1949 ne prévoit pas de procédure d’exclusion. De surcroît, « les déclarations du Président R. T. Erdogan montrent qu’il a provisoirement choisi son camp, celui des Etats-Unis et de l’Alliance atlantique, au moins en attendant de voir comment le conflit [russo-ukrainien] évoluera »[25], ajoute Pierre Razoux, directeur académique et de recherche du FMES. Cependant, « le Président turc n’en ménage pas moins le Kremlin » et garde un pied en dehors de l’OTAN. « Il refuse d’appliquer les sanctions économiques contre la Russie de même qu’il refuse de livrer à Kiev les armes (drones et missiles) que l’Ukraine se déclare prête à lui acheter »[26]. Un double jeu qui pourrait dissimuler une volonté de quitter l’OTAN dans les mois ou les années à venir.

A contrario, la position traditionnelle grecque « […] consistait à suivre la politique de l’UE et de l’OTAN, tout en ménageant la Russie »[27], partage Aris Marghélis, en raison d’un attachement culturel mutuel, notamment lié à la religion orthodoxe en partage. Un lien aujourd’hui remis en cause par le conflit en Ukraine. « Ainsi, s’il l’on pouvait s’attendre à ce que la complexité et le télescopage des enjeux suscités par le conflit ukrainien donnent lieu à une position la plus pondérée possible, ce sont précisément ces enjeux qui ont poussé Athènes à épouser intégralement la dialectique américaine sur le conflit ukrainien […] »[28].

La sortie de la Turquie de l’OTAN n’est pas certaine mais si elle était avérée, on observerait une recomposition des alliances selon deux axes distincts : Athènes-Paris-Washington et Moscou-Ankara, avec la mer Égée comme zone de friction.

 

Quelles perspectives d’évolution ?

Pour éviter l’affrontement militaire direct, « la solution, serait peut-être, pour les deux pays, d’aller au Tribunal [d’arbitrage international] de La Haye pour régler leurs différends, mais le coût politique pourrait être trop grand pour Athènes si des concessions devaient être faites »[29], concède Dorothée Schmid.

De même, la non-résolution – voire la dégradation – du conflit pourrait profiter au président Erdogan. « À défaut d’un bilan positif, sera-t-il tenté par une action contre la Grèce ou Chypre, dont l’idée devient de plus en plus consensuelle parmi l’élite politique turque ? Il a montré ces dernières années qu’il en serait capable et le conflit ukrainien ne semble pas avoir rendu prohibitif pour Ankara le coût du révisionnisme et de l’utilisation de la force comme mode d’exercice de la politique étrangère »[30], affirme Aris Marghélis.

À la veille du centenaire du traité de Lausanne, un conflit ouvert serait, pour le président Erdogan, « un coup de pouce électoral, ou même la possibilité constitutionnelle de reporter le vote sous la menace d’une guerre »[31], précise Ryan Gingeras, historien de l’empire Ottoman.

Enfin, les deux terribles séismes du 6 février 2023, malgré les drames humains, sont d’une part, autant d’opportunités diplomatiques instrumentalisées par la Turquie pour renforcer et développer les alliances avec ses partenaires, et d’autre part, utilisées pour distraire et réunifier une « […] opinion publique […] divisée sur la gestion de la crise par le gouvernement [dont] une grande partie de la population pointe du doigt son inaction […] »[32], explique en conclusion Soli Özel, spécialiste des relations internationales à l’Institut Montaigne.

 

Par Alix Mury

 

[1] MARTINEZ-SEVE 2012 : MARTINEZ-SEVE L., Les diasporas grecques du VIIIe à la fin du IIIe siècle av. J.-C., PUM, 2012, p.319-391.
[2] CHEYNET 2001 (2019) : CHEYNET J.-C., Byzance : L’Empire romain d’Orient, Colin, 2019, p.129-142.
[3] HUNTINGTON 2000, p.295.
[4] DALEGRE 2022 : DALEGRE J., Un siècle de relations gréco-turques, L’Harmattan
[5] https://www.cairn.info/revue-romantisme-2006-1-page-29.htm
[6] SCHMID 2017 : SCHMID D., La Turquie en 100 questions, Tallandier, 2017
[7] DALEGRE 2022 : DALEGRE J., Un siècle de relations gréco-turques, L’Harmattan, p.8.
[8] DALEGRE 2022, p. 141.
[9] Adalet ve Kalkınma Partis. Voir BLANC, CHAGNOLLAUD 2016 (2019) : P. BLANC, J.-P. CHAGNOLLAUD, Atlas du Moyen-Orient : Aux racines de la violence, AUTREMENT, 2019, p.46-47.
[10] SCHMID 2017 : SCHMID D., La Turquie en 100 questions, Tallandier, 2017, p.81-82.
[11] Forces armées turques : 4 ans après la tentative de coup d’Etat du 15 juillet 2016, le retour en force d’un outil cardinal de la diplomatie turque (1/2). Des forces armées exsangues au lendemain de la tentative de coup d’état (lesclesdumoyenorient.com) (consulté le 23/01/2023).
[12] Cité par Samim Akgönül dans Le fusil et le croissant – L’armée et la religion comme outils de politique étrangère turque dans sa périphérie immédiate (et au-delà) | Sciences Po CERI (consulté le 23/01/2023).
[13] Crise migratoire à la frontière gréco-turque : Didier Billion estime que “la Grèce ne pourra pas se protéger seule” (europe1.fr).
[14] Forces armées turques : 4 ans après la tentative de coup d’Etat du 15 juillet 2016, le retour en force d’un outil cardinal de la diplomatie turque (2/2). Le retour en scène de l’armée turque et de son service de renseignement (lesclesdumoyenorient.com).
[15] Turquie : du kémalisme au néo-ottomanisme | IFRI – Institut français des relations internationales.
[16] Rapport de l’IRIS : https://www.iris-france.org/149045-tensions-entre-la-grece-et-la-turquie-en-mediterranee-orientale-quels-enjeux/.
[17] Voir également http://www.senat.fr/rap/r21-899/r21-89916.html + Mavi Vatan, la Patrie bleue : origines, influence et limites d’une doctrine ambitieuse pour la Turquie (ifri.org).
[18] Voir également http://www.senat.fr/rap/r21-899/r21-89916.html + Mavi Vatan, la Patrie bleue : origines, influence et limites d’une doctrine ambitieuse pour la Turquie (ifri.org).
[19] https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2021/03/25/deux-cents-ans-de-la-naissance-de-la-grece-moderne-et-dune-certaine-idee-de-leurope.
[20] https://www.challenges.fr/politique/face-a-la-turquie-la-grece-se-rearme-grace-a-l-appui-de-la-france_757224
[21] La Grèce fait l’acquisition de six Rafale neufs additionnels – Press kits de Dassault Aviation (dassault-aviation.com).
[22] https://fmes-france.org/wp-content/uploads/2022/08/Perspectives-strategiques-2022-1-VF.pdf.
[23] https://fmes-france.org/guerre-en-ukraine-quels-enjeux-pour-la-grece/.
[24] https://www-cairn-info.lama.univ-amu.fr/revue-strategique-2019-4-page-87.htm?fbclid=IwAR2qpwlfGurNwuHAPQ7AXCEnGas5JeQLKLnmzaeCTzUD_lgkCE8KZgASFuI#re37no37
[25] https://fmes-france.org/impacts-de-la-guerre-en-ukraine-au-moyen-orient-et-en-afrique-du-nord/.
[26] https://www.cairn.info/revue-defense-nationale-2022-6-page-121.htm.
[27 https://fmes-france.org/guerre-en-ukraine-quels-enjeux-pour-la-grece/
[28] https://fmes-france.org/guerre-en-ukraine-quels-enjeux-pour-la-grece/
[29] Article Le Monde https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/14/entre-la-grece-et-la-turquie-les-tensions-s-accentuent_6149805_3210.html + https://www.ifri.org/fr/espace-media/lifri-medias/entre-grece-turquie-tensions-saccentuent
[30] https://fmes-france.org/guerre-en-ukraine-quels-enjeux-pour-la-grece/
[31] Pourquoi Erdogan pourrait choisir la guerre avec la Grèce – Le Rubicon.
[32] Les séismes en Turquie : une onde de choc pour les élections ?  | Institut Montaigne.